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François Bayrou n’a pas perdu son pari... Pas forcément. En 48H heures, les milieux financiers ont crédibilisé les risques budgétaires. L’opinion commence à penser que le rôle des politiques n’est pas de protéger leurs petits intérêts politiciens, mais de proposer des solutions cohérentes et responsables.

La France fait aujourd'hui face à une rude crise budgétaire. La dette continue de grimper à un rythme inquiétant et pourtant d'aucuns laissent filer les déficits...

Les arguments de Thomas Porcher sont absolument infondés. La majorité des économistes, dans la profession, n’admettent pas que la dette française des 40 dernières années corresponde à de l’investissement. La quasi-totalité de la dépense publique en France concerne les dépenses courantes, les pensions, la sécurité sociale et très peu les investissements.

François Villeroy de Galhau a également jugé que le projet de budget de Michel Barnier allait «dans la bonne direction».

«On sous-estime totalement le risque financier auquel nous sommes confrontés» avertit Jean-Sébastien Ferjou, sur CNEWS jeudi 28 novembre.

Alors que la discussion budgétaire s’est ouverte au Parlement, la classe politique ne veut pas comprendre que la gestion de l’endettement va devenir de plus en plus problématique pour notre souveraineté. Il y a des jours où le mur des réalités est visiblement infranchissable.

Tout n’est pas foutu, mais il va falloir que chacun range sa chambre. Sur les marchés et dans les entreprises, on attend maintenant que le nouveau gouvernement dirigé par Michel Barnier se mette au travail.

L’agence de notation américaine Standard & Poor’s a ramené de AA à AA − la note de la dette française. Au regard des prévisions du FMI pour le déficit public en 2027 qui sera “nettement supérieur” aux prévisions du gouvernement, à quoi le prochain premier ministre peut-il s'attendre ?

Le début de semaine a été marqué par une condamnation à la mort politique du gouvernement et du président, coupables d’avoir entraîné la France dans l’antichambre de la faillite financière. Mais qui est véritablement responsable ?

L’électrochoc infligé par Standard and Poor's a fini de convaincre les milieux d’affaires et la haute fonction publique de Bercy d’engager une réforme profonde de la politique économique et budgétaire, sauf qu’il n’existe pas de majorité pour la défendre.

Quelles solutions pour faire baisser la dette, laquelle atteint plus de 110% du PIB ?

Deux agences de notation (Fitch et Moody’s) vont rendre public leur évaluation de la solidité financière de la France ce vendredi. Le résultat attendu risque de faire tanguer la classe politique plus que les milieux financiers. Encore faut-il savoir à quoi sert une agence de notation.

Quelle semaine ! Alors que les grandes entreprises multiplient les résultats historiques, l'État collectionne les mauvaises nouvelles, les mauvais chiffres et souvent les mauvais choix.

Bercy, qui va exploser les compteurs de la dette, n’a aucune raison de s’inquiéter. Sa première levée de fonds lui a rapporté cette semaine près de 9 milliards. Il aurait pu en ramasser dix fois plus. Les investisseurs se sont précipités. Preuve que la situation financière de la France ne doit pas les paniquer.

Cela fait 40 ans que la dette française croît. Faut-il s'en inquiéter ?

Moody’s n’a pas bougé la note de la France, alors que beaucoup pensaient que la gouvernance française serait sanctionnée pour manque de rigueur. Voilà les 5 questions qu’ils faut se poser.

L'endettement public est tel que l'opinion donne l'impression d'être indifférente aux risques que cette situation porte. L'idée qu'il y aura toujours une solution est partagée par la majorité, sauf que tout dépend de la dette. Il y a effectivement de la bonne et de la mauvaise dette, un peu comme le cholestérol.

La dette française a de quoi inquiéter, particulièrement après la dégradation de la notation financière décernée par l'agence Fitch. Mais qu'est-ce que cela signifie, au juste ?

Dans son rapport annuel la Cour estime une maîtrise de la dépense publique «indispensable» au-delà de 2022

Être à découvert, chaque année, depuis près de 40 ans. Voilà une situation incongrue, qui serait intenable pour n’importe quel agent économique. C’est pourtant ce que fait l’Etat Français (au sens large) depuis 1974, dernière année où un budget en excédent a été voté.